Ce soir encore je vais devoir m'assoir devant cette petite table mon livre ouvert à la page « la maison de Colette et de Rémi », j'ai 5ans et demi , c'est important le demi sa veut dire que je vais avoir 6 ans et que je serais une grande fille et que je me débrouillerais toute seule c'est ma maman qui le dit! Maman j'ai du mal à le prononcé, je pensais que maman voulait dire Gentille, Douceur , Tendresse, et déjà je sens les larmes , elles montent , montent et je pense à ce que m'a dit ma copine Maryse surtout ne pleure pas ! Demain tu auras mal à la tête , mais c'est difficile de se retenir je ne vais pas pouvoir lire j'ai peur!
Je lève la tête tout doucement, ma mère est là une cigarette à la bouche je regarde sa main et la valse des claques commencent et une et deux et ALORS tu lis! Je me demande pourquoi tu vas à l'école tu es nulle on ne fera jamais rien de toi ! je ne comprends pas pourquoi elle est méchante ma maman à moi, pourquoi elle tire encore mes cheveux souvent elle dit « si tu continue ton cirque un jour je vais te les coupés » et doucement les larmes coulent et je repense à l'orphelinat, un monde ou l'indifférence règne et rien n'est pire que l'indifférence on a l'impression de ne pas exister,et à 5ans et demi je voudrais mourir je sais ce que ça veut dire c'est aller au ciel c'est Maryse qui me la dit alors encore une claque ,je ne la sens pas, je me tourne vers la fenêtre les yeux remplis de larmes un jour j'irais dans le ciel et je n'aurais plus mal.
Comme dans ton premier texte, tu opposes à merveille ici les espoirs de l'enfance et les souffrances infligées par l'adulte.
RépondreSupprimerBelle plume!
Merci beaucoup sa me touche.
RépondreSupprimerJe relis ton texte ce matin!
RépondreSupprimerComme j'aurais aimé serrer la petite fille au livre de lecture dans mes bras. Bises à elle!
Je me souviens de ces séances de devoir torturant mon jeune esprit rebelle. Même si je n'ai jamais été violenté, j'en garde un souvenir trouble. L'angoisse et la fatigue de ma mère se déversait sur moi à ce moment là. L'énervement était de mise.
RépondreSupprimerBien sur, aucune mesure avec le traumatisme que tu décris.
Epamin' merci beaucoup,le faite d'écrire mon esprit s'ouvre à des scènes vraiment difficiles que j'avais enfouie au fond de moi et je me sens mal alors j'arrête de publier pour le moment j'ai écris d'autres billets donc le prochain sera "Le radiateur" mais il est vraiment dur et je me sens pas capable de le partager pour le moment.Es ce bien que j'écrive dans ce blog je ne sais pas surtout qu'après je me retrouve seule face à tout ceci. Bises à toi.
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RépondreSupprimerBONJOUR
RépondreSupprimerCOMME TA PLUME EST BELLE
COMME TES SOUVENIRS SENTENT A LA FOIS BONS ET MAUVAIS
MAUVAIS DANS LEUR SOUFFRANCE
BONS DANS LA FORCE QU 'ILS VÉHICULENT ET RENDENT FORTS
JE CONNAIS TA DOULEUR POUR CELA ÉCRIS ET JE TE TIENDRAI LA MAIN
Lilia il y a déjà un moment que je ne vais pas sur mon blog et de voir que j'avais un message j'ai eu une petite étincelle de joie,il y a tellement de souffrance en moi que je me suis de nouveau isolé et de lire ton billet "je te tiendrai la main"cela me fait chaud au cœur je voudrai tellement sourire pour de vrai!Einstein disait"la vie c'est comme une bicyclette,il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre."et moi depuis quelques mois j'ai perdu l'équilibre et je me sens glisser dans cette abime profond ou le désespoir et la solitude me ronge petit à petit....
RépondreSupprimerdésolée si j ne suis pas revenue te lire mais pour toi j'ai écrit un texte pour une colombe dans la nuit où je disais que nous étions désormais deux le texte sur mon blog est les hauts de hurle vent
RépondreSupprimerNiwerka c un joli prénom ou est-ce un pseudo
comme rien ne dure
comme tout est éphémère, je te recommande de ne pas lâcher et surtout reviens ta plume est tellement belle
reviens me lire tu trouveras toujours une porte amie
Salut amie d’Outre-Atlantique et merci du partage. C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.
RépondreSupprimerIntéressants ces textes. Ça fait réfléchir .Bravo! Mais 2 petits textes l'an dernier et c'est tout! Partie déjà?
Bien sûr tu l'as dit que de revivre ça est difficile; mais écrire ces choses est la meilleure des thérapies; sur le coup ça fait mal de se souvenir, mais en l'écrivant on le rejette hors de soi, et après ça libère.
Et Lilia a raison: tu as une belle plume.
NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.
moi aussi, je tombe par hasard sur ton blog et je suis émue.
RépondreSupprimertu as écrit ces lignes il y a longtemps déjà.
comment vas-tu maintenant?
je penserai à toi très fort, je ne pourrais pas t'oublier puisque je t'ai rencontrée.
écris encore si tu le peux, je crois comme Jigé que cela peut t'aider à extirper toute cette souffrance qui est en toi.
peut-être à bientôt.
Anita.
Merci Anita,j'ai écris mais pas publier, il est vrais que d'extirper cette souffrance me permet de mieux la gérer et de la comprendre et à l'aube de mes cinquantes ans je voudrais vivre plus sereinement.....
RépondreSupprimerA bientôt.